- Niveau du skieur : Piste verte/ bleu/rouge/noir/hors-piste
- Pratique désirée
- Taille
- Poids
LARGE : augmente la maniabilité de votre ski grâce à une meilleure entrée de courbe et permet de gagner en portance en hors-piste.
ALLONGÉE (AVEC ROCKER) : permet de déjauger en poudreuse pour plus de portance.
UN PATIN LARGE (Supérieur à 85mm) aura une utilisation plus destinée au hors-piste, pour une portance accrue en poudreuse.
UN PATIN ETROIT (inférieur à 85mm) permettra un passage de carre à carre plus vif pour une utilisation piste et une meilleure accroche sur
LARGE : vous apportera plus de stabilité.
BI SPATULE : vous permettra une utilisation Freestyle pour les réceptions en arrière (Switch).
PLAT (SANS ROCKER) : vous donnera plus de contrôle et de maniabilité.
AVEC ROCKER : vous donnera de la portance, rendra votre ski plus joueur.
C’est le rayon (théorique) du cercle laissé par la carre du ski quand celui-ci fait un virage coupé (sans dérapage). Le rayon de courbure est fonction de la longueur du ski et des largeurs en « spatule », « patin » et « talon ».
Celui-ci peut varier selon la pression exercée sur le ski en courbe.
- Rayon court
Il permet au skieur de tourner plus facilement, favorise les virages courts ; godilles, slalom, champs de bosses...-Rayon long
Il permet au skieur d’effectuer de plus longues courbes et d'être plus stable et plus adapté à la vitesse.Vous commencez depuis peu, vous êtes principalement sur les pistes vertes / bleues, votre style de ski provient du « chasse la neige ». Les skis préconisés doivent être faciles et surtout tolérants.
Vous skiez sur un grand nombre de pistes (vertes, bleues et rouges) et restez maître de votre vitesse. Vous cherchez à progresser pour vous sentir encore plus à l’aise sur des pistes de plus en plus raides. Les skis préconisés doivent être confortables et évolutifs.
Cela fait déjà plusieurs années que vous skiez, vous cherchez de la vitesse, des courbes coupées au rasoir, peu importe la couleur de la piste. Vous commencez à
Vous skiez sur tout type de neige, sur piste votre ski est fluide et maitrisé. En freeride vous êtes à l’aise peu importe la pente. Vous rencontrez une barre rocheuse ? Pas grave, back flip. Comme on dit « vous envoyez du gros ». Les skis préconisés sont la plupart du temps rigides et puissants.
Pour un public averti et expert. Ce sont des skis très rigides, homologués aux différentes normes FIS à ne pas mettre en n’importe quelles mains. Les fixations associées à ce type de ski ont des valeurs de déclenchement très élevées.
Pour les fondus de vitesse, de précision et d’enchainement de virage. Ces skis sont inspirés des skis racing en étant adapté au grand public. Ils restent néanmoins rigides et requièrent un niveau élevé. Dans cette catégorie, on retrouve deux types de skis l’un pour des virages courts (type slalom) et l’autre pour les grandes courbes (type géant).
Pour les skieurs à la recherche d’une pratique familiale et de loisir sur piste. Ce sont des skis maniables grâce une taille plus courte, plus souples, souvent dotés d’un léger rocker qui permet une meilleure maniabilité. Cela permet au skieur de s’aventurer de temps en temps dans la neige fraiche en dehors des pistes.
Pour les skieurs dotés d’un bon niveau technique aspirant à chercher la poudreuse en permanence. Malgré tout, ces skieurs aiment également se faire plaisir sur les pistes, voire dans le park. Ces skis ne seront ni trop larges, ni trop étroits (entre 90 et 100mm eu patin) et peuvent avoir des profils différents.
Pour les amateurs de hors-piste, recherchant uniquement les terrains vierges. Ces skis sont larges (plus de 100 mm au patin). Plus le ski sera large plus il déjaugera rapidement et vous apportera une sensation de flottaison au-dessus de la poudreuse.
Pour les skieurs qui ne jurent que par le park ou le pipe. Un ski Freestyle a pour particularité des spatules relevées des deux côtés (bi-spatulés) pour faciliter les réceptions en switch (en arrière). On retrouve un ski avec beaucoup de cambre, car c’est un ski qui demande beaucoup d’accroche sur neige dure. Le montage des fixations est centré sur ce type de ski.
Pour les amoureux des back flip et autre tricks en dehors des pistes. C’est la fusion d’un ski freestyle double spatule et d’un ski freeride avec un patin plus large (plus de 100mm au patin). Le montage peut se faire centré ou légèrement en arrière ce qui permettra une sortie en poudreuse plus aisée.
Une taille entre 10 et 15 cm en moins que votre taille. Une petite taille facilite l'enchaînement des virages. Recommandé pour les niveaux débutant à intermédiaire.
Prendre son ski au plus proche de sa taille (entre -5cm et +5cm). Un ski plus grand permettra également de tailler de plus grandes courbes. Recommandé pour les niveaux Avancé à Expert
Prendre son ski entre 5 et 15 cm de plus que votre taille. Cette taille est conseillée pour avoir un ski avec une flottabilité accrue et un déjaugeage plus rapide. Recommandé pour skieurs Freeride ou Freestyle Backcountry.
Prendre un ski légèrement plus court que sa taille (-5 cm). A titre indicatif, Voici un tableau qui vous aidera à choisir la taille de vos skis (ce tableau ne tient pas compte ses différentes pratiques de ski)
Que recherche-t-on ?
– Rigidité, pour être précis dans les trajectoires.
– Confort ergonomique pour chausser facilement, on évitera donc les taux d'élasticité importants, car il sera plus difficile de chausser sur les pentes raides.
Que recherche-t-on ?
– Solidité pour encaisser les chocs lors de réception ou en cas de chute.
– Une visserie élargie pour éviter un arrachement de la fixation sur les skis de freeride.
Que recherche-t-on ?
– Solidité pour encaisser les chocs à répétition.
– Taux d'élasticité important qui absorbera le terrain et qui se déformera sans déchausser rapidement.
Fixation pour la piste : Une femme âgée de 20 ans, débutante, pesant 65 kg, nous lui conseillerons une Look Nova 9 Exclusive, car son réglage Din va de 2,5 à 9, elle aura donc une plage importante pour le réglage de la dureté du ressort et pour sa progression.
Fixation de Freeride : Un homme ayant un bon très niveau physique et technique, pesant plus de 85kg, nous lui conseillerons une Marker jester 16. Pour sa solidité et son réglage Din qui monte à 16.
Fixation de park : Une personne de 14 ans pesant 50 kg mesurant 1m60, qui fait essentiellement du park qui a un niveau intermédiaire nous lui conseillons une Marker free ten, pour sa légèreté et son système de déclenchement.
Pour les exemples ci-dessus, nous conseillons qu'un seul produit, mais d'autres fixations auraient pu être mentionnées. Il existe plusieurs modèles équivalents dans différentes marques pour chaque exemple.
*Attention aux compatibilités fixations à percer, sur rail et la longueur de la fixation.
*Pas de retour possible pour les skis percés (personnalisé à la pointure du client)
- ta pointure
- ton niveau : débutant, intermédiaire, avancé, expert.
- ton type de pratique : Piste, Freestyle, Freeride, Freerando, Racing...
- ton poids
- le flex de la chaussure (rigidité)
- le volume chaussant
Une façon simple pour définir sa pointure
- Mettre une feuille blanche sur le sol contre un mur à angle droit.
- Poser votre pied nu sur la feuille blanche talon contre le mur.
- Dessinez le contour du pied.
- Mesurez la longueur et la largeur de votre pied en flexion.
Comment définir ma pointure en mondopoint?
Pour connaître votre pointure en mondopoint, prenez votre longueur de pied en cm et rajoutez 0,5 cm.
Ex : si votre pied mesure 27,4 cm, vous rajoutez 0,5 cm cela vous donne 27,9 cm, vous prenez donc une pointure en 27,5 et non en 28.
Les trois unités de mesure pour choisir sa pointure
- Mondopoint
- En millimètres (longueur de coque)
- Pointure traditionnelle (Européenne)
Il vous suffit de faire les correspondances pour trouver chaussure à votre taille.
Pointures Françaises |
Mondopoint |
Millimètres |
27 |
17/17,5 |
215 |
28/29 |
18/18,5 |
225 |
30/31 |
19/19,5 |
235 |
32/33 |
20/20,5 |
245 |
34 |
21/21,5 |
255 |
35/36 |
22/22,5 |
265 |
37 |
23/23,5 |
275 |
38 |
24/24,5 |
285 |
39 |
25/25,5 |
295 |
40/41 |
26/26,5 |
305 |
42 |
27/27,5 |
315 |
43/44 |
28/28,5 |
325 |
45 |
29/29,5 |
335 |
46 |
30/30,5 |
350/355 |
47/48 |
31/31,5 |
360 et plus |
Ce tableau reporte d'une façon générale les correspondances de tailles, il peut y avoir des spécificités selon les modèles. Nous vous conseillons de vous référer à nos descriptifs produits.
Le flex de la chaussure est un indice qui va déterminer la rigidité. Plus l'indice est élevée, plus la coque sera raide et réactive.
Les critères à prendre en compte pour déterminer le flex:
- Niveau technique de ski et physique
- Type de pratique
- votre poids
- votre âge
- Pour les femmes
Un flex entre 50 et 60 : skieuses débutantes à la recherche de confort avant tout.
Entre 60 et 70 : skieuses intermédiaires, qui recherchent du bien-être.
Entre 70 et 80 : skieuses qui veulent du confort et des chaussures réactives.
Entre 80 et 90 : personnes recherchant performance et confort.
Entre 90 et 100 : skieuses confirmées, qui ont un bon niveau physique et technique.
Exemple : Une femme d'un bon niveau physique, avec un bon niveau technique qui fait essentiellement de la piste, qui pèse 60 kg, et qui est âgée de 45 ans : nous lui conseillons un flex de 70 si elle recherche du confort, ou du 80, si elle veut de la performance.
Exemple 2 : Une femme débutante, avec un poids de 75 kg de 45ans devra pendre également une chaussure avec un flex compris entre 70 et 80.
- Pour les hommes
Entre 70 et 80 : skieurs débutants à la recherche de confort.
Entre 80 et 90 : skieurs intermédiaires à la recherche de bien-être.
Entre 90 et 100 : skieurs intermédiaires à bon, qui recherchent du confort et de la réactivité.
Entre 100 et 110 : skieurs confirmés qui recherchent de la rigidité.
120 et plus : skieurs experts ou compétiteurs.
Exemple : Un homme sportif qui débute, pesant 85kg et âgé de 35ans : nous lui conseillerons un flex de 80.
Rappel : si le produit ne convient pas, vous disposez de 14 jours pour nous le faire savoir et disposerez d'un délais supplémentaire pour nous le retourner.
Il te faut des bâtons de taille :
C’est le rayon (théorique) du cercle laissé par la carre du ski quand celui-ci fait un virage coupé (sans dérapage). Le rayon de courbure est fonction de la longueur du ski et des largeurs en « spatule », « patin » et « talon ».
Celui-ci peut varier selon la pression execée sur le ski en courbe.
RAYON COURT : Il permet au skieur de tourner plus facilement, favorise les virages courts ; godilles, slalom, champs de bosses...
RAYON LONG : Il permet au skieur d’effectuer de plus longues courbes et d'être plus stable et plus adapté à la vitesse.
Depuis déjà quelques années le rocker (courbure de spatule plus longue et progressive) est venu bouleverser le ski, dans un premier temps dans le monde du freeride et aujourd’hui de plus en plus dans les skis de piste.
Celui-ci permet d’augmenter la flottabilité en poudreuse et la capacité de pivotement en réduisant le contact ski neige sur neige dûre.
Une fixation permet de faire le lien entre la chaussure et le ski, c'est elle qui transmet les appuis du skieur.
Le rôle de la fixation est de garantir la sécurité du skieur lors d'une chute.
La fixation doit donc déchausser lors d'une chute mais pas en cas de variation de terrain ni en cas de transfert d'appui, elle joue donc un rôle très important.
Il existe deux types de fixations : sur rail/plaque (de type location) et les fixations à percer.
Les fixations sur rail s'adaptent à n'importe quelle pointure très facilement avec ou sans outils en fonction des plaques. Elles sont la plupart du temps déjà montées par le constructeur directement sur le ski. Elles alourdissent un peu le ski au niveau des fixations et sont donc moins conseillées pour le hors-piste. Cependant pour la piste il n'y a aucune contre indication.
Le système sur plaque ne vous permettra pas de changer de fixation sur le ski que vous avez acheté.
Les fixations à percer sont certes moins pratiques car une fois percées elles ne s'adaptent qu'à deux trois pointures mais elles ne déforment pas les caractéristiques du ski. Elles sont également plus légères et conseillées pour le hors-piste. Vous aurez un choix plus important de fixation et vous pourrez choisir celles qui conviennent le mieux.
Vous pourrez également changer de fixation, un ski ne se reperce que 3 fois maximum, sinon vous risquerez de trop abîmer le noyau.
Le réglage s’effectuent sur les deux parties de la fixation (avant et arrière) elles ont un cadran avec une plage chiffrée, cela sert à ajuster la dureté de votre fixation et donc de son déclenchement. Plus vous allez haut, moins la fixation déchaussera et inversement si vous mettez une dureté faible vous allez déchausser en pleine descente et risquer de vous blesser.
Nous retrouvons sur toutes les fixations une dureté de ressort appelée le Din (c'est un organisme Allemand qui normalise les réglages), cela permet de comparer les fixations entre elles.
Votre poids, taille, niveau va déterminer la valeur DIN de vos fixations, c’est-à-dire le niveau de tension des ressorts. Cette valeur DIN est souvent comprise entre 5 et 14 voire plus pour les plus fous d’entre nous. Cette valeur est importante à connaitre avant de choisir vos fixations car cette valeur doit être comprise entre les deux valeurs DIN de votre future fixation (exemple : votre DIN est de 11, vous ne pourrez pas choisir une fixation à DIN 4-10). Il est donc important que votre valeur DIN se situe environ au milieu des valeurs DIN de la fixation (dans notre exemple, une fixation à DIN 6-14 serait plus adaptée.
Le déclenchement se fait par le biais de la butée (partie avant de la fixation) et de la talonnière (partie arrière). A l'intérieur de ces deux pièces se trouve un ressort qui permet d'enclencher ou de faire déchausser la chaussure.
Le stop-ski est la partie qui permet lors d'un déchaussage d’arrêter le ski dans une pente.
C'est une partie qui est fixée généralement sur la partie arrière de la fixation
Comment choisir son stop-ski ?
Il existe des stop-skis différents en fonction du modèle et de la marque, il faut donc être vigilant sur son choix et vérifier dans les descriptifs produits.
Lors de l'achat de pack de ski + fix, nous adaptons les stop-skis en fonction de la dimension de votre patin.
Sinon, lorsque vous achetez une fixation vous devez regarder la largeur du ski pour prendre la bonne dimension de stop-ski.
Il est conseillé de prendre un stop-ski entre 5 et 10 mm de plus que la largeur au patin (milieu du ski).
Si vous prenez un stop-ski de la largeur du patin, il risque de frotter sur le ski, il faudra certainement le tordre légèrement pour solutionner le problème.
Un stop-ski trop grand pourrait s'arracher ou se tordre lors de vos sorties, nous ne vous le recommandons pas.
Objectif: maintenir une température adéquate tout au long de l’effort et rester sec.
C'est le système 3 couches qui nous le permet.
1ère couche: Respirante
2ème couche : Apport de chaleur
3ème couche: Imperméabilité/Coupe vent/Respirabilité
Il faut également prendre en compte :
- La taille
- La corpulence
- L' imperméabilité (type de membrane)
- L 'isolation, naturel, synthétique, différents type de grammage...
- La pratique (ski de rando, ski alpin, trek, trail...)
Le but de cette première couche est d'évacuer la transpiration le plus rapidement possible, pour ne pas avoir la sensation d'humidité.
Il n'y a pas d’intérêt à avoir le meilleur produit en deuxièmes et troisièmes couches, si la première n'évacue pas la transpiration.
Il ne faut surtout pas négliger cette couche qui est sûrement la plus importante.
La deuxième couche a plusieurs rôles en fonction de sa pratique.
Les deux rôles principaux sont : apport de chaleur et respirabilité
Il faut toujours que la deuxième couche soit respirante, car s’il n'y a pas de transfert d'humidité entre la première et la deuxième, la première va saturer ce qui entrainera une sensation de froid.
En fonction de l'effort, on choisira des produits différents.
Exemple : Une polaire fine (pour les efforts intenses), une doudoune (sommet, pour le soir en refuge en statique...).
Il y a énormément de produits différents et vous trouverez forcément votre bonheur en fonction de votre pratique.
La deuxième couche peut également être coupe-vent et déperlante si on l'utilise en dernière couche. (ex : Softshell).
C'est cette couche qui vous permettra de vous protéger des intempéries. Elle doit donc être imperméable, coupe-vent et respirante.
En fonction de votre pratique il vous faudra regarder :
- L’ apport de chaleur
- La résistance à l'abrasion (port de sac à dos, baudrier...)
- Le taux d'imperméabilité et de respirabilité (privilégier une veste respirante pour les efforts intenses).
- L'accessoirisation de la veste (nombre de poches, zip imperméable, ventilation...)
C'est la couche la plus technique et c'est celle qui durera dans le temps.
Pour conclure, le système 3 couches a une multitude de combinaisons possibles et permet d'adapter le choix de ses vêtements à sa pratique.
Cela permet également de partir en voyage avec le moins de vêtements possible et de ne pas faire redondance entre les couches.
Sortie ski de rando au printemps:
1ère couche : laine de merinos 200 grammes
Évacue la transpiration avec un apport de chaleur suffisant pour l'effort
2ème couche : doudoune rangée dans le sac pour la monté et portée pour la descente.
3ème couche : Veste sans apport de chaleur, type gore-tex 3 couches.
Sortie randonnée montagne en période estivale :
1ère couche : tee-shirt technique respirant sans apport de chaleur
2ème couche : polaire ou doudoune (pour les pauses ou en altitude)
3ème couche : Veste sans apport de chaleur, type gore-tex 3 couches.
Sortie ski alpin :
1ère couche : laine de merinos en 260 gramme
2ème couche : Polaire ou doudoune
3ème couche : Veste imperméable, coupe-vent, respirante et avec ou sans apport de chaleur.
Ce sont des exemples pour illustrer les explications ; il faut bien évidement prendre en compte les conditions climatiques et le fait que chaque personne a des ressentis différents.
Il faut éviter de mettre un tee-shirt en coton sous une veste imperméable, coupe-vent et respirant.
Le coton absorbe la transpiration et ne l’évacue pas, vous perdrez donc le bénéfice d'une veste technique.
Pour des efforts très intenses, évitez de prendre du duvet, matière peu respirante, qui vous fera transpirer et par conséquent perdra de son gonflant et ne tiendra plus chaud.
Nous déconseillons de mettre une veste imperméable pour les efforts intenses également, car même si le produit est dit « respirant », il va rapidement saturer et vous serez trempé.
Il existe deux grandes familles: la fibre naturelle et la fibre synthétique.
Quels sont les différents types d’isolation naturelle ?
- Le duvet
C'est le meilleur ratio poids/chaleur elle craint cependant l'humidité, pour une utilisation en statique. Il existe plusieurs qualités de duvet.
Comment reconnaître une bonne qualité de duvet ?
Type de duvet : canard ou oie (l'oie étant la meilleure qualité).
Le « fil power » cela détermine le gonflant, c'est la capacité d'isolation thermique du duvet par l'emprisonnement d'un volume d'air. Plus le gonflant est élevé plus la doudoune est de qualité (attention cependant aux normes Européennes et Américaines).
Le Fil Power est compris entre 400 à 900.
Il faut également regarder le ratio duvet/plume.
Ce n'est pas la plumette qui tient chaud mais le duvet, il faut donc qu'il y ait majoritairement du duvet. Les doudounes de meilleure qualité sont en 80/20 c'est à dire 80% de duvet et 20% de plumette.
Il faut également connaître le grammage qui est un indice important pour l’apport de chaleur.
Les micro-doudounes sont comprises entre 80 et 130 grammes de duvet.
Les plus importantes peuvent aller jusqu'à 300 grammes (expédition antarctique).
- La laine de mérinos
Fibre réspirante, chaude en fonction de son grammage et surtout qui ne garde pas les odeurs, utilisation pour le trekking et les sports d'hiver.
Origines et caractéristiques
C'est une race de mouton provenant principalement de nouvelle Zélande qui fait une laine 3 fois plus fine qu'une laine traditionnelle, elle ne pique donc pas.
Cette fibre naturelle rend le chaud quand il fait froid et le frais quand il fait chaud, elle est également anti-odeurs contrairement aux fibres synthétiques.
De plus c'est une fibre biodégradable.
En termes d'entretien elle passe à la machine et n'a nullement besoin d'être repassée.
Il existe différents types de grammages pour les laines de Mérinos
150 grammes : Sans apport de chaleur, c'est un produit fait pour la chaleur qui aura une grande respectabilité, idéal pour les treks en été.
200 grammes : Bon compromis entre chaleur et respectabilité, le produit idéal pour le ski de randonnée, la raquette en hiver.
260 grammes : Très gros apport de chaleur parfait pour les personnes qui cherchent un produit confortable pour l'hiver
Ci-dessous un tableau reprenant les caractéristiques principales des fibres naturelles.
Produits |
Avantages de la fibre |
Inconvénients de la fibre |
Lin |
Résistance/brillance/soyeux/ sèche rapidement |
Froissabilité, faible élasticité |
Chanvre |
Plus résistant que le Lin |
peu souple/ toucher rugueux |
Coton |
Agréable à porter/résistant/facilité d'entretien |
Isolant thermique moyen |
Alpaga |
Légèreté/fraîcheur/douceur/soyeux |
Similaire à la laine |
Laine |
Élasticité/résistance/souplesse/ pouvoir isolant/ infroissable |
S'abîme rapidement au frottement |
Angora |
Douceur/ finesse/ gonflant |
Similaire à la laine |
Cachemire |
Plus douce, brillante et plus élastique que la laine |
Similaire à la laine |
Mohair |
finesse |
Peu souple |
Soie |
La plus fine des fibres naturelles/ résistance/ élasticité/ douceur/ pouvoir isolant / capacité d'absorption d'humidité. |
Sensible à la lumière |
Bambou |
Soyeux / anti UV / évacuation de la transpiration |
Fragile |
Il existe plusieurs fibres en synthétique, plus le grammage est important plus vous aurez chaud et moins elle sera respirante. Cependant elle séchera plus rapidement que les fibres naturelles.
Quels sont les différents types d’isolation synthétique ?
L’intérêt des fibres synthétiques par rapport aux fibres naturelles : elles sont modifiables et moins onéreuses.
Il y a énormément de fibres existantes, voir tableau ci-dessous récapitulatif des fibres les plus connues.
Produits |
Avantages de la fibre |
Inconvénients de la fibre |
Polyamide |
Très résistant à l'usure/ aux produits chimiques/ non inflammable/ infroissable/ élasticité/ facilité d'entretien. |
Jaunissement sous l'effet de la chaleur |
Aramide |
Très résistant |
Sensible aux UV |
Polyester |
Très résistant à la traction, résistant frottement / entretien facile / Infroissable |
Tendance au boulochage |
Acrylique |
Fibre légere / Bon isolant / facile d'entretien / Infroissable |
Tendance au boulochage / s'use rapidement / Jaunissement sous l'effet de la chaleur |
Polyéthylène |
Résistant à la traction |
….. |
Polypropylène |
Extrêmement léger, |
Jaunissement sous l'effet de la chaleur |
Elasthanne |
Élasticité très importante |
Sensible aux UV |
Viscose |
Facilité d'entretien / brillance/ soyeux |
Fragile / jaunissement / |
Modal |
Propriétés du coton, |
Fragile |
L’imperméabilité se mesure en Schmerber. On dit qu'une veste est imperméable à partir de 6000 Schmerbers.
Les vestes les plus imperméables vont jusqu’à 40 000 Schmerbers.
Il existe deux types d'imperméabilités : les enductions et les membranes.
- Les Enductions permettent de rester au sec sous une pluie fine qui ne dure pas, au risque de saturer.
- Les membranes sont plus résistantes et surtout plus imperméables. Elles résistent à une pression d'eau, il peut donc pleuvoir toute la journée vous resterez au sec. Cependant il existe une échelle de graduation pour les comparer, plus la valeur est haute plus le produit est imperméable.
Une membrane permet de rendre un produit imperméable, respirant et coupe-vent.
Cependant il existe des différences d’efficacités entre chaque membrane, que ce soit en imperméabilité, respirabilité, confort, finition, légèreté etc.
Ci-dessous un lexique des différentes membranes du marché:
- Gore-tex
Le Gore-tex est une membrane qui rend le produit imperméable, respirant et coupe vent.
Il existe plusieurs types de Gore-tex :
- Gore-tex : Elle est faite pour un usage multiple, elle est résistante et permet de s’adapter à des utilisations très variées.
- Gore-Tex Active : Elle est très respirante, légère, et a une coupe épurée (attention elle n'est pas faite pour porter des sacs de plus de 8 kilos.)
- Gore-Tex pro : Faite pour une utilisation prolongée et extrême, idéale pour pratiquer la haute montagne.
Polartec Neoshell : membrane faite par Polartec.
Hyvent : membrane faite par North face.
Dry-edge : membrane faite par Millet.
Dry.q : membrane faite par Moutain hardwear.
Defender : membrane faite par Eider.
Advanced/skin dry : membrane faite par Eider.
H2no : membrane faite par Patagonia.
MP+ : membrane faite par Vertical/Raidlight.
Il existe également des membranes qui sont simplement coupe-vent, ce qui permet d'avoir un produit très respirant, confortable et qui diminue la sensation de froid. Ces membranes sont le plus souvent utilisées pour l'effort physique intense ou pour la saison d'été.
Ci-dessous, quelques exemples de membranes coupe-vent connues :
Windstopper : est une membrane de la marque Gore qui permet d'avoir un un tissu coupe-vent et extrêmement respirant. Elle est à la fois confortable et à une très bonne durée de vie.
Powershield : membrane de chez Millet
- Polygiène
C’est un traitement qui permet d’arrêter les odeurs, d'empêcher le développement des champignons et des bactéries.
- Bluesign
Les fabricants de textiles partenaires de bluesign® s’engagent à mettre en place des systèmes de gestion permettant d’optimiser leurs performances dans cinq domaines clés du processus de production : productivité des ressources, sécurité du consommateur, rejets dans l'eau, émissions atmosphériques, santé et sécurité au travail.
L'un des seuls moyens que nous ayons actuellement pour parler de solidité sur un tissu est le « Denier ».
Qu'est-ce que le Denier?
Le Denier est le poids en gramme d'un tissu sur 9 mètres. Plus le tissu est lourd plus il sera résistant théoriquement.
Il faut également prendre en compte le type de tissu.
Exemple : le Cordura sera plus résistant que du coton à Denier équivalant.
Pour information :
Il faut savoir actuellement que les vêtements techniques 3 couches les plus résistants, sont aux alentours de 40 Deniers.
Pour les doudounes les plus légères on peut retrouver un tissu en 10 Deniers.
Qu'est-ce que le Ripstop?
C'est un procédé de fabrication qui permet d’éviter l'extension de la déchirure lors d'un accrochage.
Nous le retrouvons régulièrement sur les polaires, doudounes ainsi que sur les vestes d'alpinisme et de randonnée en montagne.
Ci-dessous un lexique des principaux tissus résistants que vous retrouvez sur les vêtements.
> Cordura
> Kevlar
> Céramique
Le but est d'avoir une veste la plus respirante possible qui reste imperméable. II existe deux unités de mesure pour quantifier cette respirabilité :
–le MVTR qui va de 10 000 à 40 000, plus le chiffre est élevé plus la veste est respirante. Cet indice est utilisé par la plupart des marques.
–RET : Utilisé principalement par la marque Gore celle-ci va de 10 à 3 (pour le moment), plus le chiffre est petit plus le vêtement est respirant.
2 couches :
La membrane est laminée avec le tissu extérieur (les deux tissus ne font qu'un). La doublure interne indépendante de la membrane rend le produit plus souple et plus confortable. Il peut également être associé à une couche isolante pour plus de protection contre l’humidité et le froid.
2,5 couches :
Contrairement aux 2 couches, la doublure intérieure est une petite couche de protection sur la membrane. On a donc 2 couches (membrane laminée sur le tissu extérieur) et 0,5 couche (la petite protection). C'est un produit qui est donc très compressible et léger, cependant il n'est pas très résistant.
3 couches :
Contrairement aux 2 couches, ici la membrane Gore-Tex est laminée entre le tissu extérieur et la doublure intérieure. Les couches restent totalement solidaires entre elles, permettant moins d'usure et plus de durabilité.
Le garnissage en PrimaLoft® est utilisé pour sa compressibilité, la chaleur et le confort qu'il procure. Pour produire de la chaleur, le corps doit brûler des calories. Le PrimaLoft® est une microfibre brevetée qui permet de garder la chaleur du corps et donc d'économiser de l'énergie.
Les microfibres ultrafines brevetées du garnissage en PrimaLoft® forment un ensemble compact de poches d'air qui emmagasinent la chaleur corporelle, bloquent le froid, et offrent un excellent rapport poids/chaleur. Normalement, le garnissage perd ces poches d'air et par conséquent ses propriétés isolantes lorsqu'il est mouillé. Mais les microfibres ultrafines du PrimaLoft® sont conçues pour résister à l’eau.
Technologie développés par Arc'térix, le Coreloft est un isolant synthétique fait de fibres discontinues qui permettent d'emprisonner l'air et donc de conserver la chaleur même quand le tissu est humide.
Le thermoball est développé avec Primaloft et il est présenté comme le remplaçant du duvet traditionnel. Il met en œuvre des petites boules d'isolants synthétiques qui retiennent la chaleur.
Le pouvoir isolant est le même qu'un duvet en 600 « fil power ». L’intérêt est que, contrairement au duvet, le thermoball ne craint pas l'eau.
3M Thinsulate est utilisé dans vos vestes, vos pantalons, vos gants, vos bonnets et vos chaussures pour aider à garder votre chaleur quand il fait froid à l'extérieur.
Les microfibres uniques qui composent Thinsulate piègent les molécules d'air entre vous et l'extérieur. Il piège le plus d'air dans un espace donné pour mieux vous isoler du froid.
Parce que les fibres de l'isolation Thinsulate sont plus fines que les fibres utilisées dans la plupart des autres synthétiques ou isolants naturels, Thinsulate piège plus d'air dans moins d'espace, ce qui en fait un meilleur isolant.
Cette technologie pas bravé les lois de la nature avec notre isolation mince, elle l’a simplement amélioré...pour vous aider à rester au chaud.
Premier choix des adeptes d'activités de plein air en matière d'isolation depuis presque deux décennies, les tissus Polartec® présentent une variété de textures et de grammages exclusifs, spécialement conçus pour améliorer la performance des athlètes dans des environnements divers.
Ils en existent plusieurs gammes.
Techniquement le plus perfectionné de leurs gammes, avec une excellente évacuation de la transpiration, idéal pour tous types d’activités.
Le but de cette gamme est le confort, la chaleur et la respirabilité.
Le tissu Polartec 100 est le plus léger de toute la série et il se révèle être un excellent choix comme première couche. Le tissu polaire Polartec 200 est d'épaisseur moyenne et il assure une chaleur et une polyvalence optimale. Les tissus Polartec 300 sont les plus épais et constituent une doublure thermique idéale pour les excursions par temps très froid.
Les tissus des polaires Polartec Eco offrent toute la chaleur, le confort et la respirabilité des tissus traditionnels Polartec tout en étant respectueux de l'environnement. Les coloris unis des tissus proviennent à 87 % des matériaux recyclés, tandis que les coloris chinés proviennent à 65% de matériaux recyclés. Ces matériaux recyclés sont fabriqués à 90% à partir de déchets post-industriels et à 10% de fibres post-consommation, interrompant ainsi le flux de matériaux vers nos décharges et créant des matériaux précieux à partir des déchets.
Compétition
Le pratiquant recherche :
- la performance à la montée
- un ski très léger
- un patin inférieur à 75mm
Le choix de la taille : entre 10 et 15 cm en dessous de sa taille.
La freerando
Le pratiquant:
- recherche du plaisir à la descente
- fait des sorties courtes
- fait peu de dénivelé positif
Son ski et sa fixation lui permettent du ski freeride et du ski de randonnée.
Le choix de la taille : entre 5 cm en dessous de sa taille à plus de 10 cm au-dessus de sa taille.
Le ski de randonnée polyvalent
Nous pouvons différencier plusieurs types de pratiquants
Vous privilégiez la montée ?
Le pratiquant recherche :
- un ski maniable
- léger
- avec un patin entre 76 et 80mm
Le choix de la taille : entre 5 et 10 cm en dessous de sa taille.
Vous recherchez le compromis monté/descente ?
Le pratiquant recherche:
- un ski maniable
- ludique
- avec un patin entre 80 et 85mm
Le choix de la taille : entre 5 cm en dessous de sa taille à sa taille.
Vous privilégiez la descente ?
Le pratiquant recherche :
- Un ski stable
- Un ski qui déjaugera facilement
- avec un patin entre 85 et 90 mm
Le choix de la taille : à sa taille et jusqu'à 10cm de plus.
Rando race
Aux alentours d'1,7 kg la paire.
Freerando
Aux alentours de 2,7 kg la paire.
Polyvalent
Aux alentours 2,2kg la paire.Le poids est un élément important en ski de randonnée :
Un ski léger vous permettra de monter facilement mais son manque de rigidité sera handicapant à la descente et entraînera des vibrations.
Un ski plus lourd ressemblera d’avantage à un ski alpin, avec une bonne rigidité et une bonne tenue dans les virages. Il nécessitera néanmoins une bonne condition physique pour arriver au sommet.
De 10 à 13m : Ski réactif, maniable, virages courts
De 14 à 18m : Ski stable, maniable à faible vitesse
19m et plus : typé freeride, longs virages, stable à grande vitesse
Attention : ce n'est pas parce qu'un ski tourne court qu'il sera obligatoirement facile à manier, si le ski est rigide, il sera réactif et fatiguant physiquement.
Il existe deux grandes familles de fixations sur le marché :
- Les fixations débrayables
Leurs caractéristiques :Robustes, lourdes, excellent transfert des appuis
Elles ont toutes les normes nécessaires pour un déclenchement en toute sécurité.
Les fixations à inserts / Low tech
Leurs caractéristiques : Légères, permettant une grande liberté de mouvement à la montée, mais plus fragiles. Le pratiquant recherche: - La performance à la montée - Une fixation légère - Une grande liberté de mouvement - Un produit minimaliste Nous conseillons donc de prendre une fixation à insert. Le pratiquant recherche: - Une fixation robuste - De la sécurité au déclenchement - Un meilleur transfert des appuis Nous conseillons donc une fixation débrayable pour plus de sécurité. Il existe actuellement des fixations à insert qui conviennent pour le freeride, plus lourdes et plus résistantes que les fixations Low tech habituelles. Elles sont plus onéreuses et conviendront aux pratiquants expérimentés ou ceux qui veulent se faire plaisir avec du beau matériel. Exemple : Beast 16, King ping, Diamir vipec 12... Vous privilégiez la montée ? Le pratiquant recherche - La performance à la montée - Une fixation légère - Une grande liberté de mouvement Nous conseillons donc de prendre une fixation à insert. VVous recherchez le compromis montée/descente ? Le pratiquant recherche: - Une fixation légère - Un bon transfert des appuis - Une grande liberté de mouvement. Nous vous conseillons de prendre une fixation à insert si le budget le permet. Vous privilégiez la descente ? Le pratiquant recherche : - Une fixation robuste - Un meilleur transfert des appuis - De la sécurité au déclenchement Nous vous conseillons de prendre une fixation de freerando.
Tous les modèles n'ont pas les normes de sécurité pour le déclenchement. Il faut également avoir une chaussure compatible à ce type de fixation.
Définir sa pratique
La compétition
La Freerando
Le ski rando polyvalent
* Les peaux sont découpées uniquement si elles sont dans la même commande que les skis.
Synthétique : C'est le revêtement le plus résistant et le plus durable. C'est en revanche celui qui a la moins bonne glisse, les peaux synthétiques étant très rigides et souvent lourdes.
Mohair : C'est le revêtement qui aura la meilleure glisse et qui sera le plus léger. Il n'a cependant pas une très bonne durée de vie.
Mixte mohair/Synthétique : C'est le meilleur compromis entre une bonne longévité et une glisse correcte.
Les avantages de la colle: Longévité, on peut les recoller, meilleur accroche qui soit
Les avantages des peaux sans colle: Praticité, (pas besoin de film plastique pour les ranger...), la plupart des peaux sans colles sont écologiquement propres.
Il faut faire attention aux attaches qui ne seront pas obligatoirement compatibles avec votre ski.
Vous retrouverez également des peaux sans attaches arrière, cela permet de gagner en rapidité pour enlever et remettre les peaux. Cependant, la neige peut parfois se mettre entre le ski et la peau. Nous conseillons donc de prendre une seul attache à l'avant pour les personnes effectuant de la compétition ou des sorties courtes. Pour les longues sorties et ceux voulant faire du dénivelé ou des raids sur plusieurs jours nous vous conseillons de prendre deux attaches.
Pour choisir la taille de vos couteaux, prenez la largeur de votre patin de ski et ajoutez entre 2 et 10 mm.
Exemple - vous avez un patin de :
85 mm, prenez un couteau de 90 mm
89 mm, prenez un couteau de 95 mm ou de 100 mm si le 95 mm n'existe pas
90 mm, prenez un couteau de 95 mm ou de 100 mm si le 95 mm n'existe pas.
92 mm, prenez un couteau de 95 mm ou de 100 mm si le 95 mm n'existe pas
Si vous prenez un couteau de trop grande taille (plus de 10 mm d’écart avec le patin) vous risquez de le tordre et de le rendre inutilisable.
Attention : Les modèles de couteaux ne sont pas compatibles avec toutes les fixations. Il faut donc bien vous renseigner avant de commander si vous n'êtes pas sur de vous.
*Nous n’effectuons pas le montage des fixations à insert sauf si la chaussure est dans la même commande que les skis + fixations.
Snowboard pour tout type de terrains, le talon est généralement plus rigide pour avoir une bonne tenue et un bon renvoi dans les courbes. Il possède aussi une spatule plus large que le talon : Ce SHAPE (Forme de la planche) favorise l’accroche, la tenue en courbe et la stabilité à haute vitesse. (Planche DIRECTIONNELLE)
Sa spatule plus souple permet de sortir facilement en poudreuse.
Snowboard conçu pour les SNOWPARK. il est plus court son flex talon et sa spatule est généralement identique « TWIN TIP » pour pouvoir rider dans les deux sens. Avec un patin assez étroit et souple il pourra à la fois tourner court et être plus stable à la réception de sauts.
Mixe des deux shapes pour ceux qui veulent des boards qui marchent bien sur piste mais aussi allez s’éclater dans les modules d’un snowpark.
Taille snowboardeuse ( en cm ) |
Poids ( en Kg ) |
FREERIDE |
FREESTYLE |
POLYVALENT |
|||
180 et + |
+ 65 |
160 / 163 |
155 / 157 |
155 / 160 |
|||
170 à 180 |
60 à 65 |
153 / 157 |
150 / 155 |
153 / 155 |
|||
160 à 175 |
55 à 60 |
150 / 155 |
143 / 150 |
147 / 153 |
|||
150 à 170 |
50 à 55 |
150 / 153 |
143 / 147 |
143 / 150 |
|||
150 à 160 |
45 à 50 |
140 / 150 |
140 / 143 |
140 / 143 |
|||
- 150 |
- 45 |
Et - / 145 |
Et - / 140 |
Et - / 142 |
Taille snowboarder ( en cm ) |
Poids ( en Kg ) |
FREERIDE |
FREESTYLE |
POLYVALENT |
190 et + |
+ 90 |
+ 169 |
+ 163 |
+ 160 |
180 à 190 |
75 à 90 |
165 / 169 |
160 / 165 |
160 / 165 |
175 à 180 |
65 à 75 |
160 / 165 |
155 / 157 |
155 / 160 |
160 à 175 |
60 à 75 |
155 / 160 |
153 / 155 |
153 / 157 |
160 à 170 |
55 à 60 |
150 / 157 |
143 / 153 |
147 / 153 |
- 160 |
- 55 |
Et - / 150 |
Et - / 145 |
Et - / 147 |
(Indicatif voir marque)
Ils permettent aux plus novices de se faire plaisir avec un pivotement plus facile à basse vitesse mais aussi avoir une board qui flottera plus facilement dans les neiges profondes pour les plus expérimentés.
Le cambre classique est la base du snowboard. Il permettra des appuis plus précis, un maximum de nervosité même à grande vitesse. Il donnera aussi un pop maximal en ollie, de l’amateur au pro rider ce cambre reste une valeur sûre
Apparu depuis peu chez plusieurs marques, c’est un cambre utilisé aussi bien pour des boards de jib, de débutant ou de gros freerider. Surprenant visuellement quand on regarde le profil de la board, il s’avère être un bon compromis entre le classique et l’inversé.
Sur ce type de planche, le seul point de contact avec la neige est entre les jambes. Les spatules ne sont plus en contact, ce qui évite toutes fautes de carres. Les planches en cambre inversé ou rocker deviennent donc ultra tolérante, ludique et facile. En contrepartie, l'absence de prise de carre devient délicate à grande vitesse ou sur neige dure. Il vous faudra beaucoup de finesse et de précision pour reprendre un peu d'accroche. Les rockers aident également à déjauger facilement en poudreuse, les boards courtes et plutôt typées Freestyle gagnent alors en polyvalence.
Les cambres multiples sont des nouveaux nés dans le snowboard, l’idée est de proposer des planches ayant à la fois les avantages d’un cambre inversé (tolérance et style) tout en gardant l’accroche et le pop d’une board cambrée. Ces cambres arrivent à combiner presque tous les styles de glisse !
Elles sont recommandées à un profil de rider DEBUTANT ou FREESTYLER.
Vous gagnerez en confort pour le débutant et permettra au free styler d’avoir plus de maniabilité lors des tricks grâce à un spoiler (partie arrière de la fixation) plus large et plat.
Sont-elles recommandées à des rider CONFIRMES ou à une pratique FREERIDE ?
Elles vous apporteront plus de réactivité et de précision, mais moins de confort.
Pour ces modèles le gros avantage est le chaussage ultra rapide dont le leader est la marque FLOW. (Il existe plusieurs modèles du débutant au confirmé).
Elles vous permettront de chausser soit par l’arrière, soit comme une fixation traditionnelle suivant le terrain sur lequel vous vous trouvez.
(DUAL ENTRY) chez APO, (CINCH) chez K2, (HYBRID POWER CAP STRAP) chez FLOW…
Débutant à débrouillé:
Chaussure souple, chausson pas trop ferme, Volume intérieur confortable. (- DE PRECISION + DE CONFORT)Bon à expert: Chaussure assez rigide, chausson ferme et prés du pied. (+ DE PRECISION - DE CONFORT)
- Laçage classique:
Le serrage à LACET pour les puristes qui veulent rester sur le bon vieux serrage.
- Système BOA
De petits câbles en acier insérés dans la boot viennent supprimer les lacets. Une fois chaussée, il suffit de tourner la molette située au sommet de la languette pour tendre les câbles et assurer un maintient parfait du pied et de la cheville. Une facilité et une précision de laçage qui ne vous laisseront pas indifférents. Certaines marques vont jusqu’à proposer deux systèmes Boa sur leurs boots, pour faciliter les ajustements et optimiser la tenue du pied.
- Système de laçage par zone>
Laçage rapide et serrage dissocié haut et bas avec deux tirettes.
Boots Enfants
MP MONDOPOINT |
18.5 |
19 |
19 |
19.5 |
20 |
20 |
20.5 |
21 |
21.5 |
21.5 |
22 |
22.5 |
23 |
23.5 |
23.5 |
24 |
EU Europe |
29 |
29.5 |
30 |
31 |
31.5 |
32 |
32.5 |
33 |
34 |
34.5 |
35 |
36 |
36.5 |
37 |
37.5 |
38 |
BOOTS Femmes
MP MONDOPOINT |
21 |
21.5 |
22 |
22.5 |
23 |
23.5 |
23.5 |
24 |
24.5 |
25 |
25.5 |
26 |
26.5 |
27 |
27.5 |
27.5 |
EU Europe |
33 |
34 |
35 |
36 |
36.5 |
37 |
37.5 |
38 |
38.5 |
39 |
40 |
41 |
41.5 |
42 |
43 |
43.5 |
BOOTS Hommes
MP MONDOPOINT |
25 |
25.5 |
26 |
26.5 |
27 |
27.5 |
27.5 |
28 |
28.5 |
29 |
29.5 |
30 |
30.5 |
31 |
31.5 |
32 |
EU Europe |
39.5 |
40 |
41 |
41.5 |
42 |
43 |
43.5 |
44 |
44.5 |
45 |
46 |
47 |
47.5 |
48 |
49 |
50 |
Permettent un réglage plus précis du stance.
Sont compatible avec toutes les fixations du marché, à l’exception des fixations Burton EST.
La plupart des marques de fixation ont des disques adaptables pour 3D et 4x4.
On place un disque spécial ou une fixation Burton EST.
Il permet un réglage du stance plus précis.
Ecartement entre le centre des fixations
Comment le calculer?
- Pour une femme
TAILLE DE LA PERSONNE en (mm) x 0.27
Exemple pour une femme de 1m60 : (160 cm X 0.27 = 46.4 cm de stance)
- Pour un homme
TAILLE DE LA PERSONNE en (mm) x 0.30
Exemple pour un homme de 1m80 : (180 cm X 0.30 = 54 cm de stance)
Les fixations ne sont pas forcément symétriques par rapport au centre de la planche : c’est un paramètre pour optimiser le comportement de la planche. Plus vous êtes en arrière, plus vous avez de contrôle et de confort en poudreuse (pratique FREERIDE). Plus vous êtes au centre plus vous aurez de maniabilité et de facilité pour les rotations (pratique FREESTYLE).
Pour choisir le recul des fixations (SET BACK) :
+ 0 à 1 cm de décalage vers l’arrière pour le Freestyle.
+ 1 à 5 cm de décalage vers l’arrière pour le Freeride.
Correspond à l'orientation des fixations sur le snowboard. Le réglage d’angle de vos fixations est assez personnel. Chaque cran du disque de réglage fait 3° (généralement).
Des angles ouverts offrent plus de stabilité sur les réceptions.
Deux profils se dégagent :
• Stabilité à FAIBLE vitesse : 15° / -9 (Pour le DEBUTANT et le FREESTYLE).
• Stabilité à GRANDE vitesse : 24° / 9° (Pour le FREERIDE, le CARVING).
Un DVA (détecteur de victimes d'avalanche) sert à rechercher les personnes prises dans une avalanche.
Attention à l’appellation ARVA qui est une marque parmi tant d'autres (Ortovox, Pieps, Mammut, Bca...).
Dans quelle discipline dois-je avoir mon DVA?
Cet appareil est indispensable pour les personnes pratiquant le ski de randonnée, le ski hors-piste et toutes personnes évoluant en montagne et pratiquant une activité susceptibles de déclencher une avalanche (raquettes hors-sentier, alpinisme...)
Pelle et Sonde, les inséparables alliées du DVA.
Le DVA fait partie du triptyque "DVA/Pelle/Sonde" INDISPENSABLE à toute sortie à risque. Un DVA seul ne vous sera d'aucune utilité si vous n'avez pas les outils pour chercher vos camarades pris dans une avalanche.
Comment s’entraîner à utiliser un DVA?
Il faut tout d'abord bien lire la notice de son appareil et s’entraîner régulièrement pour que cela devienne un automatisme.
Vous pouvez également aller dans un centre de formation pour profiter de l'expérience d'un professionnel de la montagne. De nombreuses stations proposent également des parcs où vous pouvez tester votre matériel.
Ci-dessus plusieurs liens de sites pour vous entraîner théoriquement à la recherche de personne ensevelie :
http://ortovox.fr/safety-academy-lab/avalanche-basics
http://www.montagne-secu.com/comportement-lors-de-lavalanche/
Les appareils sont-ils tous compatibles entre eux?
Oui, tous les DVA sont compatibles entre-eux, car ils sont réglés sur la même fréquence.
Quelle est la différence entre un appareil analogique et numérique?
-L'appareil analogique: La recherche se fait par l'écoute, elle offre une puissance de réception plus importante que le numérique. Il faut par contre avoir plus d’entraînement pour s'en servir correctement et être performant.
-L'appareil numérique :C'est l'appareil le plus simple à utiliser car il suffit de suivre les flèches qui sont indiquées sur l’écran ainsi que les indications de distances.
L'autonomie de l'appareil influence-t-elle la performance
-Analogique : La portée d'émission et de réception est directement liée à la puissance des piles. Il faut donc bien lire la notice de votre DVA.
-Numérique:La capacité des piles ne joue pas sur la puissance d'émission et de réception jusqu'à un certain pourcentage donné par le fabricant. Généralement quand les piles sont usées c'est indiqué sur l'appareil par un témoin lumineux ou sonore.
Nous conseillons de ne jamais utiliser de piles rechargeables, car elles se déchargent brutalement.
Comment le DVA fonctionne-t-il?
Il y a plusieurs antennes positionnées sur le DVA qui font récepteur et émetteur, ce qui permet de rechercher et d'être recherché.
La fréquence émise par les appareils est normée à 457kHz.
Pourquoi avoir plusieurs Antennes sur son appareil?
-Antenne 1 : C'est pour la portée maximale.
-Antenne 2 : Plus rapide dans la phase 2 de la recherche (permet d'indiquer la direction).
-Antenne 3 : Sert uniquement dans la recherche finale (3 derniers mètres) pour une meilleure précision.
Même s’il ne remplace en aucun cas le trio DVA-pelle-sonde, le sac ABS est de plus en plus utilisé et augmentera grandement vos chances en cas d’avalanche. Petit guide pour comprendre son fonctionnement.
L’un des critères les plus importants pour la survie d’une personne prise dans une avalanche est l’ensevelissement. Les chances de survie diminuent fortement une fois passé les 15 minutes. Un temps infime lorsque l’on sait que selon les situations, c’est également le temps nécessaire pour que les secouristes arrivent pour secourir une victime.
Le Centre de recherche de Davos a ainsi montré que les chances de survie d’un skieur enseveli sont d’environ 50% alors que celles d’un skieur non enseveli partiellement sont supérieures à 97% !
Le sac Airbag est pour le moment la seule solution qui permette de limiter le risque d’ensevelissement et améliore considérablement les chances de survie.
Pour la petite histoire, le principe du système airbag ABS est né dans les années 70, lorsqu’un garde forestier a fait une découverte étonnante. Pris dans une avalanche, il a dû son salut au gibier qu’il portait sur les épaules, car ce dernier lui a permis de se maintenir à la surface de la neige. L’expérience a ensuite été renouvelée avec des conteneurs et des ballons pour augmenter le volume du corps, avec succès.
Car le principe du sac Airbag est bien celui-ci : maximiser le volume du skieur afin de minimiser le risque d’ensevelissement. Lorsque des particules de tailles variées sont en mouvement, comme lors d’une avalanche, ce sont les grosses particules qui ont tendance à remonter à la surface, tant dis que les petites, elles, se glissent sous le corps et le poussent vers le haut.
Le problème, c’est qu’une fois à la surface, la poussée verticale se stoppe et le poids volumique élevé du corps l’entraîne vers le bas. C’est ce qu’on appelle « l’effet noix du Brésil » (effet ségrégation).
Le sac Airbag, une fois déclenché, va permettre d’augmenter le volume du skieur pour le maintenir à la surface. Il faut toutefois savoir que le volume seul ne suffit pas. Le rapport entre le volume supplémentaire et la portance joue également son rôle. Plus la position du skieur est verticale dans une avalanche, plus les forces de traction sont importantes (fort risque de blessure). Il risque d’être bloqué par les couches de neige inférieures et enseveli par les autres qui se superposeront sur lui.
Là aussi, le sac Airbag aide le skieur à rester au contraire, à l’horizontale pour flotter sur la neige au maximum.
Si ABS est le premier à avoir proposé ces sacs airbag, d’autres fabricants ont aujourd’hui décliné leurs sacs avec des systèmes différents.
ABS : Le système de déclenchement explose et gonfle deux ballons de 85 litres sur les côtés.
Alpride : Le système est un poinçonnage des cartouches, il est très léger. L’airbag est rond et possède une capacité de 150L.
Snowpulse : Le ballon à la forme d’un U et se déclenche par un câble. La forme est étudiée pour faire flotter le skieur la tête en haut.
BCA Float : Là aussi, le ballon est en U. Ce système mise sur l’accessibilité au niveau du prix et la legerté. Le déclenchement se fait par câble et cartouche à air comprimé.
JetForce Technology : Le petit nouveau se dote d’un système innovant. Le gonflage de l’airbag se fait grâce à un ventilateur qui extrait l’air de l’atmosphère. En quelques secondes, l’airbag gonfle ses 200L de toile. Point positif : le système étant électronique, il peut se déployer plusieurs fois de suite.
Que vous soyez amateur ou rider pro, le casque est indispensable pour votre sécurité. On laisse de côté les préjugés, le casque c’est beau, c’est in et ça peut vous sauver la vie. Petit guide pour bien le choisir.
Les tailles des casques fonctionnent soit en centimètres (tour de tête) soit en S,M,L…Pour vous assurer une bonne taille, prenez un mètre de couturière et mesurez votre tour de tête, au niveau du front, au-dessus des sourcils. Vous obtiendrez une valeur entre 52 et 62cm.
Certains casques possèdent également un système de réglage, avec une molette, permettant d’ajuster la taille du casque à votre tête. En tournant la molette dans les sens des aiguilles d’une montre, vous diminuez le tour de tête. Dans le sens inversé, vous l’augmentez. Dans tous les cas, ne choisissez pas un casque si vous vous sentez comprimé dedans.
Essayez votre casque en n’oubliant pas de prendre votre masque à l’avance. Il doit pouvoir s’adapter à votre casque, sans créer un espace important sur le front. Certains casques possèdent également une attache masque pour tenir le bandeau élastique et vous éviter ainsi de le perdre lors de chute. Posez-le correctement sur votre tête, fermez la sangle jugulaire et faites de larges mouvements avec votre tête pour vous assurer qu’il ne bouge pas.
Les critères importants à vérifier
Légèreté :
Pour plus de confort, votre casque doit être léger. La technologie In Mold permet de mouler la coquille et la mousse en une seule et même opération, rendant le casque ultra léger.
La coque :
La mention ABS vous informe que la coque extérieure est fabriquée à partir de plastique moulé. Elle a ainsi une bonne absorption des chocs et permet d’avoir une plus grande durabilité du casque.
La qualité de la mousse :
Il faut bien la choisir. Une mousse EPP (polypropylène expansé) retrouve sa forme après un choc. Une mousse EPS (polystyrène expansé) permet d’avoir une bonne protection des chocs tout en étant très légère.
Ventilation :
Le casque vous tiens chaud. De plus en plus de marques intègrent des systèmes d’aération dans le casque pour évacuer la chaleur et la transpiration.
Une bonne sangle jugulaire :
Faites attention à la sangle jugulaire et à son système d’attache. Si la petite protection qui cache le clip en plastique bouge dans tous les sens, imaginez lorsque que vous dévalerez les pentes, face au vent…
Le système de ventilation :
Vous pourrez avoir la possibilité, selon les casques, de régler manuellement le système de ventilation.
L’hygiène :
De plus en plus de casques permettent de détacher la doublure interne pour pouvoir la laver, bien agréable après une grosse journée de ski.
Le pare-nuque :
Élément en plus, il permet de combler l’espace entre le cou et le casque pour vous éviter d’avoir froid.
L’intégration d’écouteurs ou d’un branchement pour la musique :
C’est fun certes, mais on vous conseille quand même de ne pas en abuser. Qu’importe votre niveau de ski, il vous faut être à l’écoute des autres et des bruits en général pour prévenir tout accident !
La pelle vous permettra de dégager rapidement la victime ensevelie sous la neige. Elle doit donc être résistante et maniable.
De plus en plus de marques vous proposent des manches rétractables, certains ayant une longueur réglable également. C’est important car la taille du manche joue sur l’effet de levier que vous allez donner pour dégager la neige. Pour les gros volumes de neige, un manche trop petit ralentira votre progression.
Une pelle avec un godet en plastique sera plus fragile pour dégager une victime si la neige est trop dure. Les godets en métal sont à privilégier car ils seront plus tranchants. Certains sont également traités pour améliorer leur dureté et leur longévité.
Vous gagnerez du temps si vous pouvez intensifier votre pelletage avec votre pied, en le mettant sur la pelle. Évitez les bords fuyants et choisissez plutôt un godet métallique avec des arêtes bien marquées pour vous faciliter la découpe de blocs de neige.
Afin de vous éviter de vous plier en deux lors du sondage, choisissez une sonde longue d’au moins deux mètres. La taille standard est aujourd’hui d’2m40 environs. Vérifiez bien qu’une fois démontée, elle rentre dans votre sac à dos.
Soyez vigilant sur le diamètre de la sonde. Privilégiez une sonde à gros diamètre pour éviter qu’elle ne se torde lorsqu’elle rencontre un dépôt dur. Ce n’est peut-être qu’un détail mais cela peut vous faire rater une victime.
Le montage et démontage de la sonde doivent être faciles et rapides. Faites attention sur la tension de la sonde, car si cette dernière se démonte à chaque fois que vous la sortez de la neige, vous perdrez un temps précieux.
Les sondes possèdent généralement une cordelette pour la passer à votre poignet et tendre la sonde plus rapidement. Préférez une sonde à câble pour améliorer la tenue de la cordelette et éviter qu’elle ne se casse.
- Homme/Femme/Enfant
- Quelle catégorie choisir, 1,2,3,4 ou photochromique
- Pour quelle pratique, Mer /Montagne/Plaine/ Alpinisme
Les lunettes de soleil possèdent différents types de verres. Deux éléments sont alors importants : le marquage CE, qui est un sigle permettant de garantir que les lunettes ne laisseront pas passer plus de 5% des UVB ; et la catégorie de protection, qui va de 0 à 4. Les lunettes doivent filtrer 100% des UV et réduire la lumière visible (solaire) pour plus de confort. Ainsi, un verre teinté n’est pas forcément un gage de protection.
En règle générale, la catégorie 3 est suffisante. Ce degré de protection s‘explique ainsi :
Catégorie 0 : Ces verres absorbent 20% de la lumière, les lunettes sont un simple confort esthétique.
Catégorie 1 : La luminosité solaire est atténuée, ces verres sont à porter par temps gris car ils absorbent entre 20 et 57% de la lumière.
Catégorie 2 : 57 à 82% de la lumière est absorbée. La luminosité solaire est moyenne, comme en ville par exemple.
Catégorie 3 : Forte luminosité solaire (en été). 82 à 92% de la luminosité solaire est absorbée.
Catégorie 4 : La luminosité est vraiment forte, c’est le cas par exemple en mer ou en montagne. Les verres absorbent alors 92 à 97% de la luminosité solaire. Mais attention, ce type de verre n’est pas adapté pour la conduite.
Il existe enfin deux types de verres filtrants : les minéraux, qui se rayent peu mais qui seront plus sensibles aux chocs et les verres organiques qui sont légers et résistants aux chocs. Pour la pratique d’un sport, il est donc conseillé de se tourner vers les verres organiques.
Les verres polarisants vous évitent d’être ébloui lorsque les rayons lumineux se réfléchissent sur une surface plane comme une route, une chaussée, la neige ou la mer. Composé de cristaux microscopiques, le filtre polarisant forme une barrière qui empêche la lumière réfléchie de pénétrer à l’intérieur de l’œil. Les contrastes et les couleurs sont alors améliorés pour un meilleur confort visuel, permettant d’avoir une clarté visuelle accrue et une diminution de la fatigue oculaire. Ces verres sont conseillés pour les sportifs.
Pour encore plus de confort, les verres photochromiques s’ajustent à la luminosité. Leur teinte deviendra plus claire si vous êtes dans un environnement sombre, puis plus foncée lorsqu’ils seront soumis aux ultraviolets. Ce type de verre peut être recommandé pour les personnes pratiquant le VTT par exemple, qui alternent entre des zones ombragés et lumineuses rapidement.
La couleur des verres a une incidence sur votre vision et le rendu de ce que vous voyez :
Le vert : Respecte les couleurs et permet d’avoir une bonne vision des contrastes
Le marron : Améliore les contrastes et réduit l’éblouissement
Le jaune : Amplifie considérablement les contrastes et atténue l’éblouissement